La Tolérance (1880), Loge franc-maçonne no 29, à l'Orient de Porrentruy, liste de membres.
Texte: Jeannine Jacquat« La libération de l’homme passe d’abord par la libération de son cœur et de son esprit. »
C’est selon cette maxime, le 26 septembre 1880, est crée la loge La Tolérance à Porrentruy.
Son premier Vénérable Maître (président) est Népomucène Schmider, alors maire de la ville (1880-1883). Un cercle maçonnique bruntrutain s’était déjà constitué le 19 février 1873.
A Delémont, ce n’est qu’en 1883 qu’une loge débute ses activités.
Les locaux de La Tolérance sont loués à la Municipalité dans l’ancienne chapelle du Séminaire. Le premier franc-maçon initié s’appelle Edouard Meyer; il est recteur de l’Ecole cantonale.Parmi les successeurs su maire de l’époque, citons les Maîtres en chaire Ferdinand Kenel (1883-1902), Arnold Juillard (1902-1908), Alexandre Favrot (1908-1931), l’artiste James Juillerat (1931-1938), Charles von Dach (1938-1940). C’est Valentin Schmidlin qui est Vénérable pendant la seconde Guerre mondiale. Actuellement, cette charge est confiée à Bernard Dula.
On doit à la loge de La Tolérance la fondation de la crèche « La Charité » le 17 novembre 1901 et les soupes populaires qui étaient servies au Séminaire pour venir en aide aux démunis.
Le bâtiment
En 1897, au 20 de la rue du Gravier à Porrentruy, l’entreprise Parietti construit le bâtiment actuel de la loge La Tolérance selon les plans d’Ernest Constantin Jung, architecte bâlois et oncle du célèbre psychologue Carl Gustav Jung.
Cette belle bâtisse, entourée d’un jardin qui jouxte le Creugenat, est agrémentée d’une tourelle sise sur d’anciennes fondations médiévales et des remparts de la ville. Ce pavillon de jardin a fait l’objet de travaux de rénovation en 1986-1987. A cette occasion, un motif peint de guirlandes a été mis au jour et restauré sous le balcon et d’autres motifs ont pu être repeints sur l’avant-toit au moyen de chablons. L’entreprise de peinture Serge Riat SA a coordonné ces travaux qui ont bénéficié d’un soutien de la Confédération, du Canton et de la Municipalité de Porrentruy.
Cette belle bâtisse, entourée d’un jardin qui jouxte le Creugenat, est agrémentée d’une tourelle sise sur d’anciennes fondations médiévales et des remparts de la ville. Ce pavillon de jardin a fait l’objet de travaux de rénovation en 1986-1987. A cette occasion, un motif peint de guirlandes a été mis au jour et restauré sous le balcon et d’autres motifs ont pu être repeints sur l’avant-toit au moyen de chablons. L’entreprise de peinture Serge Riat SA a coordonné ces travaux qui ont bénéficié d’un soutien de la Confédération, du Canton et de la Municipalité de Porrentruy.
Le bâtiment principal comporte deux corps de logis. Celui de droite a trois étages et comprend le cabinet de réflexion et sert de communs. Celui de gauche a deux étages. Au rez-de-chaussé est située la « salle humide » où les Frères se restaurent après leurs Travaux. A l’étage se trouve le temple dont les volets sont toujours fermés.
Sur un document photographique datant du 21 mai 1905, on constate que la porte d’entrée était surmontée d’un encorbellement en forme de triangle, symbole maçonnique par excellence qui correspond au nombre d’or. Actuellement, un petit toit pentu sert d’auvent à l’huis. En observant le dessin de Robert Kiener, daté de 1897, on aperçoit que le mur d’enceinte était d’un seul tenant et que le pavillon se trouvait à l’intérieur du jardin. De nos jours, le mur s’arrête abruptement contre le kiosque. L’artiste aurait-il procédé à un raccourci ou le mur a-t-il été reculé ? Il ne nous a pas été possible de trouvé dans les archives des Travaux publics des données quant au déplacement du mur, mais les francs-maçons se souviennent d’avoir dû céder à la Municipalité une portion de leur jardin lors de l’aménagement de la Petite Promenade.
Sur les plans cadastraux, la loge porte le numéro de feuillet 312 et la Petite Promenade celui du feuillet 313.
Sur les plans cadastraux, la loge porte le numéro de feuillet 312 et la Petite Promenade celui du feuillet 313.
Le bâtiment actuel a été inauguré le 30 octobre 1897. en été 1980 et en 1996, d’important travaux d’entretien ont été entrepris. Les murs du temple ont été entièrement ravalés en 2004 et un triptyque a été accroché à l’Orient, sur la paroi derrière le pupitre du Vénérable. Cette toile représente les trois grades maçonniques: Apprenti, Compagnon et Maître.
En 1930, la loge La Tolérance comptait soixante-deux membres actifs et un membre honoraire. Elle réunit actuellement vingt-sept francs-maçons, dont le tiers provient de la Grande Loge suisse Alpina.
En 2005, le Musée de l’Hôtel-Dieu de Porrentruy a proposé au public une exposition sur le thème, accompagnée d’un catalogue.
Source: L’HÔTA N° 31 – ASPRUJ – 2007
En 1930, la loge La Tolérance comptait soixante-deux membres actifs et un membre honoraire. Elle réunit actuellement vingt-sept francs-maçons, dont le tiers provient de la Grande Loge suisse Alpina.
En 2005, le Musée de l’Hôtel-Dieu de Porrentruy a proposé au public une exposition sur le thème, accompagnée d’un catalogue.
Source: L’HÔTA N° 31 – ASPRUJ – 2007
Les visiteurs et la loge mystérieuse
Les visiteurs de l’émission de Canal Alpha TV, Mélanie Armenti et Nicolas Babeyde vont à la découverte de différents sites de l’Arc jurassien.
Une visite dans la vieille ville de Porrentruy…, avec une tour médiévale…, une salle de rituels…
Aujourd’hui, ils visitent la loge maçonnique de Porrentruy, construite à la fin du 19ème, ce lieu a toujours un parfum de mystère pour le grand public…
Et bien sûr, notre pièce fétiche, un juke box datant des années 60.
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